La thermographie aérienne est un bon indicateur de la qualité d’isolation d’une toiture, d'un bâtiment, d'un réseau de chaleur (même enterré). Une caméra thermique embarqué dans un hélicoptère permet de mesurer, depuis le ciel, la température des maisons, des immeubles et autres infrastructures. Le but est d'évaluer la chaleur qui s’échappe des toitures et détecter ainsi les éventuels défauts d’isolation.  

Quelques éléments chiffrés:

- selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), une toiture mal isolée peut représenter jusqu’à 30% de déperditions thermiques 

- lors des différentes thermographies aériennes réalisées en France, il a été constaté que plus de 50 % des habitations ont un niveau de déperdition élevé.  

Pour réaliser ce bilan énergétique depuis le ciel, un hélicoptère équipé d’une caméra thermique (appareil spécial étalonné et refroidi) effectue plusieurs vols au-dessus de la ville. La caméra capte le flux thermique de chaque élément par rayonnement et l'enregistre de façon totalement numérique. 

Les prises de vue thermiques numériques permettent d’éditer une vue sous forme de carte thermique des éléments survolés. On peut savoir très précisément, sur chaque point de la zone observée, la température d'un pixel au dixième de degré près. L'étalonnage de la caméra permet de comparer par rapport à la température de l'instant de la captation la vrai température de votre toiture, du sol, du réseau de chaleur, etc.

A partir de là, on peut identifier selon des codes couleurs les déperditions de chaleur constatées et déterminer ainsi précisément les éléments qui perdre de la chaleur. On va ainsi étalonner des codes couleurs pour positionner et différencier par exemple, les éléments dont l’isolation de toiture est performante jusqu'aux toitures qui laissent échapper la chaleur et sont donc très consommatrices d'énergie.

Une thermographie aérienne se réalise lorsqu'il fait froid, entre -5° et +5°. Lors de ces journées nous chauffons nos habitations et les fuites d'énergies sont donc observables et mesurables. Le contraste entre températures froides et chaudes est ainsi maximisé.

   - des toitures insuffisamment isolées 

   - un réseau de chaleur de ville mal isolé: Certains de ces réseaux sont enterrés depuis de très nombreuses années. Il est donc très difficile d'en connaître de manière certaine les pertes calorifiques, leurs localisations précises et quelle est en surface la différence de température observée au degré près sur chaque point du réseau.

- soit de permettre à vos habitants de connaître le dégagement calorifique des toitures de leurs habitations. Ils pourront alors décider d'engager ou non des travaux pour réaliser des économies d'énergie.

- soit la ville décidera des travaux à engager pour arriver à mieux isoler ses déperditions de chaleur et donc de consommer moins. La ville réalisera ainsi de nombreuses économies et réduira son bilan carbone.